Quelques exemples typiques obtenus par le service GDM-SAR-In peuvent être visualisés sur l’interface du service. Ils ont été validés et les produits sont disponibles en libre accès. L’objectif de ces exemples est de montrer comment utiliser le service selon l’objectif scientifique. Il s’agit également de rappeler les limites potentielles d’un traitement automatique. Les produits peuvent, ou non, être utilisés tels quels dans une publication. L’utilisateur doit en particulier porter attention à trois points: le filtrage, le déroulement, et les délais atmosphériques (résiduels ou non). Dans les cas “faciles” (bonne cohérence ET faible relief ET gradients de déplacement faibles), le résultat peut être optimal. GDM-SAR-In est donc un outil d’exploration des données InSAR très aisé d’utilisation mais l’exploitation quantitative des résultats nécessite une expertise et potentiellement une réanalyse par l’utilisateur.

Les exemples présentés ici incluent des cas à haute résolution sans séries temporelles (comme les glissements de la région de Maca au Pérou), ou avec des séries temporelles courtes (e.g., tremblement de terre de Ridgecrest ou subsidence de Mexico). On peut utiliser la variation de la cohérence pour cartographier le changement (feux des Landes ou tremblement de Terre de Ridgecrest). Dans certains cas, les interférogrammes enroulés à haute résolution (e.g., Maca landslide), ou à moyenne résolution (Ridgecrest or Turkey Earthquakes, or le volcan de la Réunion) permettent de mieux visualiser les franges. Notez bien que le filtre par défaut utilisé dans GDM-SAR-In n’est pas adapté aux forts gradients de frange, dans ce cas mettre : filterstyle=SWg (voir le tutoriel).

Note : toutes les figures ci-dessous ont été réalisées avec les png livrées par GDM-SAR-In sur son interface de pré-visualisation.

Auteurs: Article rédigé par Oliver Henriot, Elisabeth Pointal, Marie-Pierre Doin, Fabien Albino et Emilie Deschamps Ostanciaux